Série Les contes interdits
Langue : Français
Nombre de pages : 193
Éditions AdA
Qui n'a jamais lu ou ne s'est jamais fait lire le conte de La belle au bois dormant ? La jeune princesse qui se pique un doigt avec une aiguille et est plongée dans un sommeil profond jusqu'à l'arrivée d'un beau prince ? Cette fois, l'aiguille est bien différente de celle du conte, tout comme le prince. En fait, la princesse aurait préféré ne jamais se réveillée.
Durant la lecture, je me disais que c'était un très bon livre capable de nous faire avoir peur d'un personnage enfant, mais j'avais de la difficulté à voir les liens avec le conte original. Ce n'est qu'une fois le livre terminer que ces liens me sont pratiquement sautés au visage. C'est d'ailleurs pourquoi je ne vous les nommerai pas ici. Eh oui ! Je vais les laisser vous attaquer.
En partant, le livre commence par une question éthique. La décision prise aura d'ailleurs de grandes conséquences. Comme je le disais plus tôt, rapidement on se met à avoir peur du personnage d'Aurore enfant. Ses actions et les voix dans sa tête nous font craindre chacun de ses gestes. On n'ose même pas imaginer ce qu'on ferait à la place de sa mère, Hélène. Dans la seconde partie du roman, on a d'abord envie de secouer Aurore rendue jeune adulte pour qu'elle cesse de commettre des actes des plus irréfléchis.
Pour cette troisième participation aux contes interdits, LP Sicard nous plonge dans l'angoisse, mais une angoisse bien différente de la course poursuite de Raiponce. En effet, on est davantage dans une appréhension exacerbée d'autant plus que le récit est jusqu'à un certain point vraisemblable, si ce n'est de la manipulation génétique reliée à la théorie présentée à la fin du livre, ainsi que le développement beaucoup trop rapide d'Aurore. En dehors de cela, Aurore semble souffrir de schizophrénie ou d'une maladie mentale semblable.
Si vous avez aimé le suspense de La reine des neiges de Simon Rousseau, vous aimerez probablement ce livre également.
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