Tout d’abord, dès les premiers chapitres, on apprend à
connaître le personnage d’Adélaïde et son caractère. Plongé dans la tourmente
du naufrage, il est presque impossible d’arrêter sa lecture. On ressent la peur
des personnages et l’urgence d’agir. On est aussi à même de voir le fruit du
travail de recherche effectué par l’auteure pour la rédaction de son œuvre.
Plusieurs noms des passagers rencontrés sont ceux de véritables personnes
s’étant retrouvées à bord de l’Empress of Ireland la nuit du 29 mai
1914.
On pourrait croire que l’histoire racontée perdra ensuite en
intensité pour évoluer en une romance entre Adélaïde et son mystérieux
sauveteur, Aidan MacBain. C’est d’ailleurs ce que je redoutais. Cependant, ce
n’est pas du tout là que nous amène Sonia Alain. Même si le roman regorge de sensualité,
ce n’est pas tout ce que contient ce roman. Le personnage d’Adélaïde n’est pas
au bout de ses peines, alors que son passé revient la hanter et que l’avenir ne
semble pas vouloir lui donner de répit, malgré les épreuves qu’elle a
traversées. Elle se retrouve ainsi prise pour cible, malgré elle.
Même la fin du roman laisse présager qu’Adélaïde n’est pas
au bout de ses peines et nous laisse sur l’envie de poursuivre notre lecture et
de découvrir ce qui attend les personnages, d’autant plus que la Première
Guerre mondiale sera, à ce moment, bien entamée.
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