Par Félicia Fournier
Le
roman Au bonheur des filles de la populaire auteure Elizabeth Gilbert
est enfin arrivé au Québec ! Véritable succès aux États-Unis, puis partout dans
le monde, ce livre raconte la vie de Vivian Morris des années 1940 jusqu’à
2010, une histoire riche, remplie de liberté, de rencontres et d’expériences
marquantes.
On
peut dire que le roman est divisé en deux parties. Dans la première, on
retrouve Vivian âgée de 19 ans qui arrive chez sa tante Peg à New York après
que ses parents aient décidé de l’y envoyer pour cause de résultats scolaires
décevants. Dans sa nouvelle ville, Vivian découvre un tout nouveau monde :
celui du théâtre, des showgirls et des boîtes de nuit. Elle devient vite
couturière pour les spectacles du Lily Playhouse, l’établissement de sa tante, et se lie d’amitié avec Celia, une showgirl qui ne s’en laisse pas imposer, et
Edna, la célèbre actrice anglaise qui devient la tête d’affiche de New York
est une fête !, le nouveau spectacle qui fera tourner bien des têtes.
Au
cours de cette partie, nous accompagnons une jeune femme influençable, insouciante,
parfois même naïve, mais surtout, libre. Un jour, alors qu’une mésentente
survient impliquant Edna et Anthony, le copain de Vivian, celle-ci commettra
une grave erreur qui la fera quitter la vie new-yorkaise pour retourner chez
ses parents.
Dans
la deuxième partie, Vivian gagne en maturité. Alors que les années défilent, on
la voit prendre des décisions plus sages, même si sa liberté reste importante
pour elle. Vivian retournera un jour à New York à la demande de Peg, elle
tiendra aussi une boutique de robes de mariée avec son amie Marjorie, puis elle
fera la rencontre de Frank qui la bouleversera au plus haut point. Au cours de
cette partie, on ressent davantage les conséquences de la Deuxième Guerre
mondiale sur la vie des personnages de l’histoire.
Tous
les ingrédients réunis pour une histoire marquante
Ce
roman m’a beaucoup touchée. Il contient une quête de soi, des éléments
historiques, de la romance, du drame et de l’humour. J’ai trouvé le format très
intéressant. En effet, l’histoire de Vivian est sous forme de lettre que cette
dernière envoie en réponse à un message d’Angela qui lui fait une demande bien
particulière. Nous avons donc vraiment l’impression que Vivian nous raconte l’histoire
de sa vie, ce qui fait que nous nous sentons proches d’elle. J’ai adoré que l’auteure
nous transporte dans les années 1940, une époque riche en histoire. J’ai
également aimé la manière dont les événements s’enchaînent pour nous accrocher à
l’histoire de Vivian et nous faire tourner les pages pour découvrir la suite.
Au
bonheur des filles contient plusieurs leçons
et sages paroles. Il n’en est point surprenant étant donné qu’Elizabeth Gilbert
a écrit plusieurs livres axés sur le développement personnel. Dans son nouveau
roman, le thème de la liberté est omniprésent : une femme peut et doit
être libre d’être qui elle veut et de faire ce qu’elle veut. Être en paix avec
le changement, ne pas hésiter à foncer vers l’inconnu, s’accepter tel que l’on
est et accepter les autres tels qu’ils sont, sont d’autres belles leçons que
nous transmet l’auteure à travers ses personnages. Ce roman a été pour moi marquant
par sa différence.
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