Critique par Félicia Fournier
Dans
cette œuvre, Hanna décide de partir dans le Bas-Saint-Laurent sur les traces d’une
partie mystérieuse de l’histoire de sa mère Simone après avoir découvert des cahiers
d’écriture et des coupures de journaux portant sur le naufrage de l’Empress
of Ireland. Parallèlement, on découvre l’histoire de Simone à la fin des
années 40 et pendant les années 50 alors qu’elle est follement
amoureuse d’Antoine, mais qu’une tragédie les séparera. Au fil du roman, Hanna
met les pièces du casse-tête ensemble pour comprendre les absences et les douleurs
de sa mère.
Ce
livre est percutant. Je n’avais jamais lu un livre d’Hélène Dorion, mais je savais
qu’elle était reconnue pour l’ensemble de son œuvre et le fait que son plus
récent livre se déroule au Bas-Saint-Laurent et qu’il traite d’une catastrophe
maritime importante du début du XXe siècle m’a attirée. J’ai été totalement séduite
par la poésie de ce roman. L’histoire est tragique, mais l’auteure nous la livre
avec tant de douceur. J’ai lu ce livre en une après-midi tellement j’étais
touchée par les pages que je tournais. Pas même le bruit d’un fleuve est
assurément l’un de mes coups de cœur littéraires de 2020.
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