La Reine des neiges (Simon Rousseau)

Critique par Félicia Fournier

Ce livre de Simon Rousseau fait partie de la collection Les contes interdits, des contes réécrits de manière très sombre avec des éléments d’horreur. N’étant pas amatrice du genre j’étais réticente à lire ce livre, mais une amie m’a assurée qu’il s’agissait d’un excellent roman policier avec des éléments plus fantastiques que d’horreur et elle avait raison, j’ai adoré l’histoire !

Le livre est basé sur une légende amérindienne et se déroule à la fois dans le présent et le passé. Anna une jeune étudiante en journalisme habitant Québec se rend en Abitibi pour les funérailles de son grand-père qui s’est suicidé. Les circonstances de cet acte étant étranges, Anna décide d’enquêter aidée par Donald, un policier retraité. Ensemble, ils se rendront d’abord sur une réserve amérindienne pour terminer dans une cabane perdue au milieu de la forêt habitée par un chamane qui lui, emprisonne la Reine des neiges.

Comme mentionné, j’ai beaucoup aimé ce roman. Mes repères avec la Reine des neiges s’arrêtent au populaire film de Disney, mais il n’y a que quelques références à ce long métrage puisque l’auteur s’est davantage basé sur le conte original d’Andersen. Ainsi, je n’ai pas passé tout le livre à chercher des références et je me suis vraiment concentré sur l’histoire. J’ai beaucoup aimé l’aspect historique et l’univers fantastique créé par l’auteur. De plus, le rythme du roman n’est jamais lent et il est difficile de s’arrêter de lire, car on veut absolument savoir ce qu’il va arriver aux personnages. La fin du livre m’a particulièrement marqué et l’auteur laisse le lecteur sur un suspense qui n’envisage pas une fin heureuse, mais qui s’apparente très bien avec le reste de l’histoire.

Pour vous le procurer :

Commentaires