Le ver à soie de Robert Galbraith

Robert Galbraith est le pseudonyme de J. K. Rowling.

Littérature anglaise
Langue : Français traduit de l'anglais
Nombre de pages : 686
Éditions: Le Livre de Poche

Le ver à soie est une enquête de Cormoran Strike qui suit L'appel du coucou. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu ce dernier pour lire celui-ci. En effet, à l'instar des enquêtes de Maud Graham de Chrystine Brouillet au Québec, les romans des enquêtes de Strike peuvent être lus dans n'importe quelle ordre sans grande incidence sur la compréhension. Dans le cas de cette série-ci, on se concentre sur le vétéran de l'armée britannique Cormoran Strike qui, ayant perdu une demi-jambe au combat, s'est recyclé en détective privée. Sa secrétaire, Robin, est également un personnage important dans l'histoire.

Alors que la clientèle riche que lui a attiré la résolution du meurtre d'une célébrité dans le roman précédent commence à l'ennuyer, une femme plus démunie vient lui demander son aide. Son mari, un écrivain qui a tendance à disparaître de temps à autres, n'est toujours pas rentré alors qu'il n'a jamais disparut aussi longtemps auparavant. Flottant sur les revenus que lui ont rapporté ses récents clients, Strike accepte d'aider la femme peu fortunée. Il rend rapidement compte que la disparition soudaine pourrait avoir un lien avec le dernier manuscrit qu'il a tenté de faire publier.

Le psychologie du personnage de Strike est très bien développée et on le sent un peu vulnérable face à son handicap. Dans ce roman, on en apprend davantage sur lui et sur Robin, qu'il acceptera finalement de former au métier de détective. Sa jeune assistante se retrouve dans une situation inconfortable entre son fiancé jaloux et son patron. On sent bien son tiraillement et ses remises en questions sont compréhensibles. On a même le goût de lui donner des conseils. Son fiancé, Mathiew, est difficile à apprécier en raison de sa jalousie qui l'amène à avoir un comportement désagréable avec Robin. Pour ce qui est de l'écrivain disparut, Owen Quine, il est détestable. C'est pour sa femme qu'on exprime de la compassion, elle qui se fait tromper à répétition, qui semble si naïve sur certains aspects de la vie de son mari et qui, même dépassée par les évènements, doit en prendre soin de leur fille atteinte d'un handicap mental. C'est pour elle qu'on souhaite que le coupable soit retrouvé.

J. K. Rowling aime joué avec une certaine ironie dans ses écrits. Dans ces enquêtes, l'ironie, c'est que si on veut que le coupable soit démasqué, on ne souhaite pas que ce soit la police qui trouve le coupable. C'est du côté de Strike qu'on se positionne. 

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