Et j'ai crié sur les murs de ta ville de Maé Senécal

Littérature québécoise
Langue : français
Nombre de pages : 408
Éditions de l'Homme

Dans ce premier roman, Maé Senécal nous raconte l'histoire de Riley, une jeune artiste en fugue. En passant par des sujets comme la prostitution, les abus, un triangle amoureux et les montagnes russes d'émotions, elle nous transporte dans un univers réaliste. Très bien écrit, il est facile de s'imprégner du personnage de Riley, même s'il est différent de nous. En fait, malgré sa réalité et sa personnalité qui ne nous rejoignent peut-être pas, ses sentiments, eux, nous permettent de s'identifier à Riley, tout comme les peintures qu'elle laisse sur les murs de la ville. Elle détient une profondeur qui lui donne du réalisme, ainsi qu'à l'univers dans lequel elle évolue.

D'un côté un peu plus technique, l'écriture est fluide et les dialogues sont naturels. Les chapitres sont courts, ce qui nous rends moins coupables de se dire "Un dernier chapitre.", même s'il est tard et qu'une grosse journée nous attends le lendemain. Au début de chacun d'entre eux, un titre de chanson est inscrit. Même si elles ne sont pas indispensables à l'histoire, elles permettent de s'imprégner d'avantage de l'atmosphère du roman. Je déplore, d'ailleurs, de ne pas avoir trouvé 1944 de Ioria Mitwaba.

Il s'agit d'un excellent roman qui dérange. Il ne laisse pas le lecteur indifférent. Il montre également la puissance de l'art et son côté universel. 

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